L’Auditorium - orchestre national de Lyon est l’une des très rares salles française à héberger un orchestre permanent et résident, offrant aux cent-trois musiciens de la formation de travailler une qualité de son spécifique, d’entretenir une relation privilégiée au répertoire français et un rapport pérenne à son public.
La richesse d’une culture d’orchestre de plus d’un siècle, la diversité des chefs qui le dirige – aujourd’hui l’américain Leonard Slatkine, par ailleurs directeur musical de l’orchestre symphonique de Detroit, Lawrence Foster, Ton Koopman, Alain Altinoglu… - en font un ambassadeur prestigieux effectuant chaque années des tournées internationales ( Tokyo, Pékin, Shanghai, Vienne, New-York, Moscou…) et l’invité des grands festivals d’été.
Sa salle de plus de 2000 places, à l’identité architecturale forte et singulière, située au cœur d’une mutation urbaine d’envergure, lui permet également d’accueillir des phalanges prestigieuses (Vienne, London Symphony Orchestra, Tonhalle de Zürich, Philadelphie, Gewandhaus de Leipzig…) et des solistes internationaux (Yo-Yo-Ma, Evgueni Kissin, Radu Lupu, Daniil Trifonov, Hélène Grimaud, Renaud Capuçon ….) qui enrichissent la culture de l’orchestre et la notoriété de l’institution.
Il abrite un orgue historique (Cavaillé-Coll) anciennement installé au Palais de Chaillot et totalement restauré en 2013 par la manufacture Aubertin. Ses 6500 tuyaux en font le plus grand orgue de salle de concert de France.
Chef de renommée mondiale, l’Américain Leonard Slatkin est directeur musical de l’Orchestre national de Lyon depuis septembre 2011. Il occupe les mêmes fonctions à l’Orchestre symphonique de Detroit. Auparavant, il a été directeur musical de l’Orchestre symphonique de Saint-Louis, puis de l’Orchestre symphonique national, à Washington. Il a également été chef principal à l’Orchestre symphonique de la BBC (Londres) et premier chef invité à l’Orchestre royal philharmonique (Londres), à l’Orchestre philharmonique de Los Angeles, à l’Orchestre Philharmonia (Londres) et à l’Orchestre symphonique de Pittsburgh. Il a dirigé les orchestres américains, européens et japonais majeurs, et sa carrière de chef lyrique l’a mené sur les principales scènes lyriques mondiales. Il a enregistré plus de 100 disques, récompensés par 7 Grammy Awards et 64 nominations à ce prix prestigieux.
mercredi 18 novembre 2015 20h
Avishai Cohen Trio : Avishai Cohen, contrebasse –
Nitai Hershkovits, piano – Daniel Dor, batterie
Orchestre national de Lyon
Robert Sadin, direction
Instrumentiste, compositeur, leader et même chanteur,
Avishai Cohen se permet tout ce qu’un esprit libre
peut se permettre, embrassant influences orientales et
latines, triturant classique, flamenco, voire pop ! De
Stevie Wonder à Gabriel Fauré, il affirme sa différence
et s’affiche brillamment avec Brad Mehldau, Roy
Hargrove, Herbie Hancock, Bobby McFerrin, Paquito
D’Rivera, Alicia Keys. Ce qui s’appelle brouiller les
pistes ! Entre hier et aujourd’hui, il est de ceux qui
inventent l’avenir d’un jazz qui reste le terreau de tous
les possibles, un jazz au lyrisme coltranien, avec une
déstructuration inventive des standards.
Tout à la fois vulnérable et conquérant, sentimental
et réfléchi, mondial et intime, le jazz selon Avishai
est un manifeste pour la joie, un flot d’émotions
directes d’où surgissent par vagues de phénoménales
improvisations. En compagnie de l’Orchestre national
de Lyon et des musiciens de son trio, Avishai Cohen
présente à l’Auditorium sa dernière création.
© Miluta M. Flueras
mardi 20 octobre 2015 20h
Otto Nicolai Ouverture des Joyeuses Commères de Windsor
Ludwig van Beethoven Concerto pour piano nº 1, en ut
majeur, op. 15
Antonín Dvořák Symphonie nº 9, en mi mineur, op. 95, «Du
Nouveau Monde»
Royal Philharmonic Orchestra (Londres)
Charles Dutoit, direction
Khatia Buniatishvili, piano
Avec cinq orchestres symphoniques de rang planétaire,
et des orchestres de chambre non moins réputés
(telle l’Academy of St. Martin-in-the-Fields que
nous accueillons le 4 juin), Londres fait pâlir toutes
ses rivales. Fondé en 1946 par Thomas Beecham,
l’Orchestre royal philharmonique appartient à cette
élite enviée. C’est Charles Dutoit, légendaire chef
helvétique dont le nom reste attaché à celui de
l’Orchestre symphonique de Montréal, qui préside
aujourd’hui à sa destinée.
Joyau des concerts de Nouvel An, l’ouverture des
Joyeuses Commères de Windsor de Nicolai offre une
traduction éminemment viennoise de la comédie
de Shakespeare. Quant à l’illustre Symphonie «Du
Nouveau Monde» de Dvořák, elle invite à un voyage
transatlantique : composée à New York et imprégnée
de la musique locale, elle n’en regarde pas moins avec
nostalgie vers la Bohême natale du compositeur.
Après son succès, l’an passé, dans le Second Concerto de
Liszt, Khatia Buniatishvili a choisi pour son retour à
l’Auditorium le Premier Concerto de Beethoven, avec
les chaloupements inimitables de son finale.
© DR